La conscience est d'or.
Je l’ai vu ce matin, tu était déçu de ne pas être à côté de moi parce que la place était occupée (c’est beau de rêver). J’ai juste eu le temps de te piquer une bise en sortant du bus, mais c’était super rapide, pas d’échange, rien. Tu es parties là où tu vas tout le temps en attendant la sonnerie de 8 heure, je me levée parfois perché sur mes talons pour essayer de te voir au dessus du buisson, tu n’aimes pas quand je mets mes talons, parce que je suis plus grande que toi, mais moi ça me fait rire, même si j’aime pas non plus être plus grande que toi.
Entre midi, tu t’es mis derrière un mur, je ne voyais que tes mains, et rien qu’en sachant que tu était à 3 ridicules mètres de moi, j’avais mon coeur qui battait déjà pas mal fort. Mais MERDE quoi.
A 3heures, tu es venus sous le préau, je sais pas pourquoi, mais je me suis mise dos à toi, j’en avais marre de toujours devoir te voir au loin.
J’attendais 5h impatiemment parce que je savais que tu prendrais le bus, parce que je savais qu’on serait seul, et j’avais hâte, putain de hâte.
Mistet Rock, à 5h tu m’es passé derrière, tu m’as tapé sur l’épaule, je me suis retournée, j’ai croisé ton regard, tu m’as souris. Et je comprends seulement maintenant que tu voulais que je vienne attendre le bus avec toi.
Quand j’ai finis par te rejoindre, tu me parlais, tu me souriais, et moi, j’étais distante. J’étais froide, je répondais à peine à tes phrases, mais inconsciemment je sais que si je faisais ça, c’est parce que je réalise que je m’attache. Malgré qu’il y a Patou. Y’a toi.
Et j’en ai marre de m’attacher pour de la merde. Sérieux, ça me saoule.