Tellement vide
GRRRR j’ai quitté la page de l’écrit
De quoi me rendre dingue, du coup j’avais même pas envie de réécrire.
Mais bon, j’en ressens le besoin, et ça arrive tellement peu souvent ces derniers jours que je vais en profiter.
Je ressens plus aucun sentiment en ce moment.
Je sais pas si je vais bien, si je vais mal, j’arrive pas à déchiffrer. Mais j’me sens super triste.
Je n’ai plus aucune nouvelle de Blédi, depuis...la soirée.
Je ne sais pas s’il va bien, s’il va mal.
Je ne sais rien, rien de ce qu’il fait de ses journées, s’il s’est inscrit à l’univ.
Et bordel ce qu’il me manque, c’est pas par vague, c’est constamment. Il est toujours là, chaque minute, chaque chose est renvoyée à lui, tantôt mes rêves, tantôt mes conversations. Une partie de moi me dit d’être patiente, que sur le campus, il est le bâtiment juste en face du miens, et que c’est quasiment signé qu’on pourra faire tout ce qu’on a prévue de faire ensemble.
Mais une autre me dit que sur le campus, il y a plus de 2000 élèves et que le monde serait extrêmement petit pour qu’on se revoit.
Alors la tristesse...
On est sortit vendredi soir, avec une copine, la seule qui était au courant de ce qui nous liés avec Blédi, et on a été en boite, là il y a eu la musique de la petite soeur de Blédi, celle qui était à l’enterrement, là on s’est regardées, et on a dansé, pour elle.
On a quitté définitivement papa.
C’est trash dit comme ça. Mais c’est pourtant la triste vérité.
D’abord c’est Bidule qui est partit, et quand elle nous a quitté, elle a à peine salué papa. Il est ensuite monté à sa chambre, et je l’ai entendu s’effondrer, le soir même, j’ai pleuré, tellement pleuré, comme jamais.
Parce que je réalise, je réalise que ce déménagement, ça annonce la vrai fin entre papa et maman. Parce que j’vais devoir vivre avec le connard, et j’en ai vraiment pas l’envie.
On va déménager la maison mardi, maman et papa ont prit la décision qu’on y aille quand papa travaille, parce que sinon ce sera trop dur.
Mais moi je sais déjà comment ça va se passer.
Je vais aller dans ma chambre, enfin même dans toutes les pièces, et tout un tas de souvenirs vont remonter.
Notre arrivée, sous la pluie d’ailleurs, le premier hiver, super froid, avec les conduits gelés, maman et papa, heureux, ensemble, l’arrivé du forain, mon coup de cœur, ma première journée au lycée, la difficulté à m’intégrer, l’harcèlement, le putain d’harcèlement… la rencontre avec Blédi, les spectacles de fin d’année des gamins, les lâchés de ballon, les repas de famille, les barbecue, le passages des chevaux à 10 mètres de la terrasse, les fêtes du village...
Je vais pleurer, et je sais que même si maman ne va rien montrer, elle sera triste aussi.
Je ne la sens pas heureuse ici, l’connard fout rien, son fils non plus, et nous on fait tout.
Ménage, cuisine, et j’en passe.
Mais moi j’ai clairement dit à maman que ça ne sera pas comme ça à la rentré, je serai pas leur boniche, il en est hors de question.
Je n’ai même plus de moment tranquille ici, comme je pouvais en avoir chez papa, le genre de moment où tu peux être dans ton coin, SEULE, pour pleurer.
Je sais pas si ça va coller, ni même si je vais tenir l’année, mais j’ai déjà commencé à me chercher des studios, parce que comme je disais à maman "Je préfère partit plutôt que de détruire notre relation"
Il faut dire que j’ai mit tellement de temps à lui pardonner que je ne veux pas que tout capote, et encore, parfois ça ressort, c’est comme ça, je me sens obligée de lancer des pics.
Quant au connard, mon cher beau-père, ça ne passe pas, j’aime pas sa façon de se comporter, ni même sa façon de parler, je me sens tellement pas à l’aide avec lui, de temps en temps il me fait des réflexions qu’il n’a pas à dire, et ça me fait le détester encore plus.