Je suis le chevalier sans tête.

Lettre à Adelya.

C’est sur cette page que tu m’as écris. Qu’est née une amitié comme je n’avais, encore, jamais connus. C’est sur cette page que tout a commencé, tu l’as écrit toi même.
Ces échanges de messages via nos forums respectifs, puis les Mails, et ta demande sur Facebook. J’étais loin d’imaginer ce qu’on allait partager, loin d’imaginer c’est sur.
Tu as été, durant 6ans, mon journal intime à moi, je pouvais tout te confier, je pouvais sans penser une seule seconde que je serai jugé. Le divorce de papa/maman, l’histoire de R, de BN, de Lio, et j’en passe. Tu connais ma vie de A à Z, je crois même que tu me connais par coeur.
Et moi aussi, je te connais, pendant 6 ans, j’ai tout suivis, je te lisais, tes histoire de Passé, de ton Lyonnais, de tatoué, je sais tout, je connais tout, je TE connais entièrement tout entièrement. Je ne t’ai jamais jugé, parce que je te côtoyais, je n’ai jamais rien pensé de mal, jamais je me suis dis que c’était mal tes façons de faire. J’étais ton amie, et tu était mon amie, ma meilleure amie je crois même.
Et il a suffit d’une chose, qui a engendré une autre, un mensonge, une promesse, et tout a basculé.
Jamais je n’aurai pensé que tu me ferai ça, jamais j’aurai pensé que tu me ferais autant de mal, jamais j’aurai pensé que tu aurais été un poison pour moi, un poison dans ma vie.
Le fait est, que, je pense, tu ne réalises pas, mais tu ne ressens rien, tu n’as aucun sentiment, c’est comme si tu n’avais pas de coeur au final.
Hier, quand je l’ai appris, j’en suis arrivée à me demander si j’avais réellement tenu pour toi à un moment. Si cette soirée là, quand tu l’as dragué comme une allumeuse j’ai compté, si quand tu l’as embrassé tu as pensé à moi, si quand tu as dormis avec tu as pensé à moi. Si 30 secondes tu as pensé à moi durant ces moments. Et particulièrement, si tu as pensé à moi quand tu m’as mentit droit dans les yeux, quand tu m’as juré "Apart des accolades il ne s’est rien passé M. je te le promets".
BOUM
Je crois que de toutes les personnes qui m’ont fait du mal, cet épisode est le pire. Parce que Oh grand jamais j’aurai pensé une seule seconde, quand je te parlais de lui, que tu me ferais ça. Oh grand jamais je me suis imaginée ce putain de couteau dans le dos, jamais.
Ces prochains jours vont être particulièrement difficiles, parce que mes rituels, rentrer, t’écrire, t’appeler, vont prendre fin. Parce que tu étais mon quotidien, tu étais tellement...
Hier soir je suis rentrée, après une crise de larmes en pleins milieu de cours quand je l’ai appris, et j’ai regardé les photos, une partie de moi a voulu, sur le coup d’une putain de colère, tout supprimer, et je me suis raisonnée, à ce moment là, tout allait bien, tout était bien, notre relation amicale était encore juste géniale, tu comptais pour moi, et je comptais pour toi, c’est pour ça que je ne supprimerai rien, parce que ça reste des souvenirs, qui peut-être qu’avec le temps me feront moins mal.
Quand je parlerai de toi à mes enfants, je dirai "Adelya, c’est une fille qui m’a fait me sentir vivante, l’espace d’une semaine quand je suis allée chez elle, et d’une semaine quand elle est venu. C’est une fille bien, malgré une erreur, une seul erreur, qui a tout gâché."
Je ne te salirai pas, parce que tu ne le mérites pas. Tu n’es pas quelqu’un de mauvais, tu agis par instinct, et ça te porte parfois préjudice.
Actuellement, je pleure, parce que je sais que c’est la fin, parce que je sais que ce n’est plus réparable, parce que je sais que c’est finit, ça me tue, ça me tue vraiment.
Et ta réponse, m’a presque anéanti "Bonne continuation".
Comme si ça t’étais égal, comme si tu ne ressentais rien, pas de remords, pas de regrets.
Je crois que cet écris devait avoir lieu, tout a commencé ici, alors tout doit se terminer ici aussi.

Je t’aime Adelya, mais je te déteste aussi.